IA et Transformation du travail: Entre potentiel et préoccupations

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Description

 

Nous savons tous maintenant que la technologie de l’IA améliore les performances et la productivité de l’entreprise en automatisant des processus ou des tâches qui nécessitaient auparavant des ressources humaines. Très bien, en théorie.

Mais si elle recèle un potentiel extraordinaire de développement économique et d’amélioration des conditions de vie, l’IA comporte en même temps un côté plus inquiétant, moins prévisible en matière d’emploi, de sécurité, de démocratie, d’éthique, bref de vie professionnelle, sociale et privée.

Certaines tâches disparaîtront alors que de nouvelles fonctions verront le jour. La montée des technologies aura des effets sur les modèles d’affaires et les processus des organisations, et elle bouleversera les professions et la vie quotidienne des travailleurs et travailleuses, à tous les échelons et niveaux.

Comment comprendre, et ainsi mieux se préparer à ces transformations importantes et leurs impacts sur la société? Mme Julie (M.É) Garneau, professeure au Département des relations industrielles de l’Université du Québec en Outaouais, et auteure de «La numérisation de l'économie et les mondes du travail: principales avancées technologiques et enjeux» dans J. Bernier, 2021, nous partagera lors de cette webconférence ses observations et les résultats de ses nombreux travaux de recherche touchant entre autres,  les relations du travail et transformation du travail à l'ère numérique et de l'IA.

Accès à l'activité

Gratuit pour les membres APDEQ et les ressources Accès entreprise Québec.

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Animation de l'activité

Julie Garneau

Professeure au Département des relations industrielles de l’Université du Québec en Outaouais et auteure

Julie (M.-É.) Garneau est professeure au département de relations industrielles de l’Université duQuébec en Outaouais, chercheuse au Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail (CRIMT) et à l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA). À partir de son expérience de près de 20 ans au sein de la fonction publique du Canada dans divers postes d’analyse-conseil et de gestion (dix ans dans les négociations autochtones et dix ans au sein du Service fédéral de médiation et de conciliation), Julie est retournée aux études pour mieux comprendre la résolution de conflit en son sens large etparticulièrement, comprendre comment les représentants syndicaux et patronaux procèdent pour résoudre les défis que pose « l’industrie 4.0 » et « la gestion algorithmique», c’est-à-dire, la transformation du travail à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle. Elle a notamment défendu une thèse de doctorat à l’Université Laval présentant une étude de cas détaillée qui met en lumière une forme moins documentée de résolution de problème intitulée « expérimentation institutionnelle » dont le terrain d’enquête s’est fait dans une entreprise manufacturière de l’aérospatiale au Danemark. Julie s’intéresse donc aux transformations du travail à l’ère du numérique, aux formes nouvelles de résolution des conflits et aux régimes institutionnels des pays nordiques, particulièrement le Danemark. Ses projets de recherche actuels visent à élargir sa compréhension de ces transformations dans différents milieux de travail, privés et pub

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